(Voici, en guise d'extrait, outre la table des
matières et l'introduction, le chapitre 6 où Hugues
Morin présente les publications spécialisées
qui gravitent autour de l'oeuvre de King. Veuillez prendre note
que les illustrations accompagnant cet article dans le livre
ne sont pas reproduites dans le présent extrait...)
Table des matières
Introduction . . . 13
Notes sur l'organisation de ce livre. . . 17
Première partie
1. Éléments chrono-biographiques sur Stephen
King, l'auteur, par Hugues Morin. . . 21
2. Stephen King et les Rock Bottom Remainders, par Hugues
Morin. . . 35
3. L'art de la peur, par Alain Bergeron. . . 39
4. Les pièces de collection en français, par Hugues
Morin. . . 61
5. Un baiser dans le noir - Quand Stephen King se fait nouvelliste,
par Guy Sirois. . . 65
6. Les publications spécialisées. Survol historique,
par Hugues Morin. . . 87
7. La Tour sombre : la quête de Roland de Gilead, par Laurine
Spehner. . . 97
8. Philtrum Press : maison d'édition de Stephen King,
par Hugues Morin . . . 113
9. La Ligne verte : King chez Dickens, par Hugues Morin. . .
115
10. Les autres adaptations d'oeuvres de King, par Hugues Morin
. . . 127
11. Sous le masque de Richard Bachman, par Daniel Conrad. . .
131
12. Les oeuvres non publiées de Stephen King, par Hugues
Morin. . . 151
13. Images du «Insomnia Tour», par Hugues Morin et
Jim Lawrence. . . 155
Deuxième partie
14. Commentaires sur les oeuvres de Stephen King disponibles
en français, par Hugues Morin . . . 167
15. Informations (triviales) sur quelques oeuvres non traduites,
par Hugues Morin. . . 209
16. Bibliographie de Stephen King (versions originales et versions
françaises) [Code «A»], par Hugues Morin.
. . 217
17. Filmographie commentée des adaptations d'oeuvres de
Stephen King et des films dérivés d'oeuvres de
King [Code «B»], par Hugues Morin. . . 237
18. Écrits sur Stephen King : bibliographie sélective
de références sur King [Code «C»],
par Norbert Spehner. . . 255
19. Références de natures diverses [Code «D»],
par Hugues Morin. . . 287
20. Conclusion : le 5 août 1997... Stephen King sur Internet,
par Hugues Morin. . . 301
Notice bibliographique. . . 305
Index des titres cités. . . 307
Introduction
L'année 1997 marque le trentième anniversaire
de la première publication professionnelle de Stephen
King (une nouvelle intitulée «The Glass Floor »,
publiée dans Startling Mystery Stories, en 1967).
L'auteur du Maine a publié pendant ces trente années
plus de 175 histoires (romans, nouvelles, novelettes, novellas
et poèmes confondus). Ces chiffres font de lui un auteur
relativement prolifique. S'ajoutent à ses publications
cinquante et quelques productions télévisuelles
et cinématographiques adaptées ou inspirées
de ses oeuvres. Bref, Stephen King rejoint énormément
de gens et il est certainement l'une des personnalités
littéraires les plus populaires du monde. De plus, sa
popularité auprès des lecteurs représente
un phénomène assez rare dans le monde de l'édition
(même en littérature de genre).
Personnellement, je lis Stephen King et m'intéresse
à son oeuvre depuis de nombreuses années. Au fil
des ans, j'ai découvert plusieurs livres de référence
sur King. Il s'agissait évidemment de livres américains,
donc écrits en anglais. Depuis un certain temps, je rêve
d'un livre de référence en français sur
cet auteur. J'ai déniché plusieurs numéros
spéciaux de revues, plusieurs magazines amateurs consacrés
à King, mais pas de livres à l'horizon. De fait,
avant 1996, la seule référence notable que le lecteur
francophone pouvait se mettre sous la dent, c'était le
numéro que la revue Phénix a consacré
à King il y a six ans (réédité en
1995). Depuis, le même éditeur a publié la
traduction de l'excellent livre de l'Américain George
Beahm, The Stephen King Companion. Mais ce livre étant
américain, aucune information sur les éditions
françaises n'y apparaît.
En novembre 1995, lorsque Norbert Spehner a lancé l'idée
que je puisse diriger un livre de référence sur
King adapté au lectorat francophone, j'ai pris une minute
pour y réfléchir et j'ai accepté le projet
sur une poignée de main. Après tout, me suis-je
dit, s'il n'y a pas de livre sur King écrit en français,
pourquoi ne pas en faire un ?
C'est donc ainsi qu'est né ce projet de livre. Et bien
que son sommaire ait été souvent modifié
au fil de son évolution - et au fil des publications de
King -, j'ai toujours visé deux buts principaux avec cet
ouvrage : premièrement, faire un livre intéressant
à lire dès l'achat. Et, deuxièmement, faire
un livre utile à consulter par la suite. En réalité,
ces deux buts se résument à une seule et simple
idée, qui a chapeauté toutes mes décisions
concernant la conception, l'organisation et la rédaction
de ce livre : offrir au lectorat francophone le livre de référence
sur Stephen King et son oeuvre que je rêvais de découvrir
en librairie depuis des années. Chaque décision
est donc passée par cette considération :«Comme
lecteur, qu'est-ce que j'aimerais trouver dans ce livre ?»
Bien sûr, à force d'y travailler, je me suis
rendu compte que le livre idéal que j'avais en tête
était impossible à réaliser, à moins
d'en faire une brique de plus de 2000 pages ! Des choix difficiles
ont dû être effectués.
Ainsi, l'ouvrage que nous vous proposons n'a pas la prétention
de regrouper toute l'information disponible sur l'oeuvre de King,
ni d'offrir un éventail exhaustif des détails de
la vie de l'auteur. Par contre, nous avons voulu que ce livre
traite de la gamme la plus vaste possible d'éléments
touchant l'oeuvre de King, en nous attardant plus longuement
sur leurs aspects significatifs. Le tout, bien entendu, adapté
pour des lecteurs francophones.
J'espère que Stephen King : Trente ans de terreur
vous fera passer des heures tout aussi intéressantes qu'instructives.
Et que vous y trouverez un document de référence
de première main, facile et pratique à consulter.
Je vous souhaite donc une bonne lecture.
Hugues Morin
Saint-Hyacinthe, Québec, novembre 1995
Roberval, Québec, juin 1997
6. Les publications spécialisées. Survol historique.
Il y a plus de livres écrits sur King que de livres
écrits par King. Cet état de fait est surprenant
compte tenu de la productivité de l'auteur. Toutefois,
les études sur King souffrent toutes du même défaut
(inhérent à la publication d'études sur
un écrivain contemporain - et le livre que vous tenez
entre vos mains n'y échappe pas non plus): les documents
qu'elles proposent deviennent incomplets dès les publications
suivantes de l'auteur.
En partie pour pallier ce problème, et en partie pour
permettre l'échange entre des groupes de fans de l'auteur,
plusieurs publications consacrées à King et à
son oeuvre ont vu le jour au fil des ans.
La première publication de ce genre a été
le journal Castle Rock : The Stephen King Newsletter [D5a],
publié de 1985 à 1989. Castle Rock (CR)
a vu le jour sur une initiative de Stephanie Spruce Leonard,
une des deux secrétaires de King (qui est aussi la soeur
de Tabitha). Elle a dirigé le journal jusqu'en décembre
1988. Christopher Spruce en a été l'éditeur
pour la dernière année.
La raison première de la naissance de CR était
l'énorme courrier reçu des fans, courrier auquel
Stephanie n'arrivait plus à répondre sans trop
de délais. Ayant accumulé plus de six mois de retard
et se rendant compte que plusieurs questions revenaient d'une
lettre à l'autre, elle décida de «répondre
à tous», du même coup, en fondant un fanzine.
Le magazine a donc vu le jour, avec l'approbation de Stephen,
«À condition que je ne sois pas personnellement
impliqué» [dixit Stephanie]. Stephanie précise
dans le numéro 1 qu'il ne s'agit pas d'un fan club. «Toute
idée de fan club l'épouvante [Stephen].»
King a toujours affirmé ne pas se sentir à l'aise
avec cette publication qui lui était consacrée.
Il a d'ailleurs été soulagé lors de l'arrêt
de la parution, au dire de Christopher Spruce.
Le tirage est monté à plus de 5000 exemplaires
dans la meilleure période. C'est l'une des raisons pour
lesquelles Stephanie en a cessé la publication : sa gestion
était devenue plus prenante que le problème de
temps qui avait été à l'origine de sa création.
Parmi les amateurs de King, chaque numéro de CR
est à présent une pièce de collection.
La pièce maîtresse de l'histoire de CR
est la publication, en cinq parties (#2 à #6), de la novella
Dolan's Cadillac [A103] de Stephen King lui-même
(inédite à ce moment-là).
Le fanzine contient plusieurs interviews, avec King, bien
sûr (#11 et #12), mais aussi avec Tabitha King (#34), Clive
Barker (#35), Robert McCammon (#43) et Peter Straub (#7).
Des articles de Stephen King y ont également leur place
: articles sur l'Halloween (#10), l'horreur dans l'enseignement
scolaire ! (#14), ses romans IT [A117] (#19) et The
Eyes of the Dragon [A100] (#25), ainsi qu'un texte sur les
Red Sox de Boston (#29) [article réédité
dans un livre sur ce club de baseball]. On y trouve en outre
un article sur la radio AM et le rock (#32) [basé sur
sa propre station de radio : WZON] et sur la triskadekaphobie
[phobie du chiffre 13, plus particulièrement sur les années
comportant trois vendredis 13] (#33). Enfin, toute une série
de listes personnelles : 10 meilleurs films (#8), 10 pires films
(#9) [c'est dans cette liste qu'il inclut Children of the
Corn [B1f] comme un des pires films de tous les temps], ses
dix peurs (#10) et les meilleures choses de la vie, par tranche
d'âge (#13), entre autres.
Les numéros de CR sont remplis d'informations
sur les projets alors en cours et on y trouve aussi une bibliographie
constamment mise à jour par Stephanie Leonard. Au fil
des pages, on apprend entre autres choses (#6) que le Stephen
King qui a écrit le livre de poésie Another
Quarter Mile n'est pas Le Stephen King ! On y apprend aussi
que, contrairement à la rumeur du moment (#10), la maison
de King n'est pas hantée ( !). CR sert également
à démentir certaines fausses informations (#6),
telle celle qui avait été publiée par Fantasy
Review qui déclarait que le roman pornographique Love
Lessons de John Wilson avait été écrit
par Stephen King !
Une collection complète de cette publication est très
rare. Récemment, un libraire spécialisé
dans l'oeuvre de King en mettait une en vente au prix de 250
$US.
Pendant quelques années, parallèlement à
la publication de Castle Rock, parut un autre journal
: Castle Schlock - The Stephen King Parody Newsletter
[D5b], un pastiche de Castle Rock, publié par Ray
Rexer. On n'y trouve pas d'informations sur King ou son oeuvre,
mais bien des articles bidons et des trouvailles humoristiques
de toutes sortes. Au fil des numéros, on peut y lire la
description d'un match de baseball opposant les «bons»
et les «méchants» personnages des histoires
de King (#3), l'annonce du prochain livre de recettes de Stephen
King (#1) : Food Processor of The Gods [jeu de mots sur
la nouvelle Word Processor of the Gods [A90]] ou encore
celle des céréales Stephen King (#2) : The Scary-o's
- The breakfast cereal for people who are not afraid to eat right
[que l'on pourrait traduire par : «Les Scary-o's - Les
céréales pour ceux qui n'ont pas peur de bien manger»
(Scary = faire peur : jeu de mot intraduisible !)]. Les exemplaires
de Castle Schlock sont aussi devenus introuvables.
Un fan club français est né en 1987, fondé
par Jacqueline Caron, après une visite à Bangor
(qui l'a amenée à rencontrer Stephen King). Le
club publia un fanzine, Les Amis de Stephen King [D5c],
essentiellement constitué de quelques informations, de
lettres des membres du club et d'articles divers. La pièce
la plus importante du fanzine a été la publication
(en plusieurs parties) d'une interview avec Stephen King (réalisée
par Martin Coenen et dont les droits français ont alors
été achetés par le fan club). Le club, qui
réunissait environ 70 membres, s'est vu incapable de prendre
contact avec le bureau de King ou d'autres sources d'informations
sur l'auteur. Il s'est donc lentement essoufflé. Les derniers
numéros du fanzine contiennent surtout du matériel
sans rapport avec l'oeuvre de King, telle une interview avec
Claude Ecken.
Après la disparition de Castle Rock en 1989,
le milieu américain se dirigea vers la publication de
livres sur King. Plusieurs des ouvrages issus de cette période
sont encore considérés parmi les meilleurs du genre.
Pendant ce temps, en Allemagne, une nouvelle association apparaissait
: KRAG : The King Readers Association Germany. Fondée
par Peter Schmitz en 1990, l'association avait pour but de permettre
aux fans qu'elle rejoignait de partager leur intérêt
pour King et son oeuvre. Avec la croissance du nombre de membres,
la publication d'un magazine est rapidement devenue souhaitable.
C'est ainsi qu'est né le fanzine Horror News [D5d]
en 1991. Sans périodicité fixe, le magazine se
consacre à la publication d'informations et d'articles.
Le numéro le plus récent de Horror News
est le n° 11, publié en janvier 1997.
Du côté américain, il faut attendre 1994
pour revoir une publication axée sur King ; cette année-là,
Lori Zuccaro lance SKIN, le Stephen King Information
Network [D5e], un newsletter mensuel publié au Texas
et voulant prendre en quelque sorte la relève de Castle
Rock. D'abord publié électroniquement sur America
Online, SKIN était aussi disponible en version
papier. Axé sur les informations récentes et les
articles, SKIN a été publié pendant
près de deux ans avant de disparaître à son
tour.
Parallèlement à la renaissance du Kingdom américain,
un groupe d'universitaires français de Lille étudiant
l'oeuvre de King lançait lui aussi sa publication : le
fanzine Steve's Rag (The Stephen King Magazine)
[D5f]. Malgré ses titre et sous-titre anglais, ce fanzine
est publié en français. «Steve's Rag»
est un clin d'oeil à Dave's Rag [D1b], le journal
publié par Stephen et David King dans leur jeunesse. Le
fanzine n'est distribué qu'aux membres du club ou aux
autres producteurs de publications portant sur l'oeuvre de King.
On ne peut donc pas s'abonner mais on peut se procurer le Steve's
Rag en échange d'une certaine contribution. Le fanzine
a pu compter, le temps d'un numéro, sur une contribution
de Tyson Blue, auteur de la plus ancienne rubrique d'information
sur King dans le monde : Needful Kings (International).
Blue, auteur d'une centaine d'articles sur King, était
l'un des collaborateurs de Castle Rock.
Également en France, un fanzine-éclair a été
publié chez un microéditeur en 1995. Dans l'ombre
de Stephen King [D5g] a paru une seule fois. Annoncé
comme bimestriel, le magazine a été abandonné
au profit de projets plus professionnels, dont certaines plaquettes
d'études sur King. Une rubrique d'actualité et
quelques articles étaient au sommaire de ce fanzine, ainsi
que trois fictions. La présentation et le montage étaient
impeccables. La couverture de cet unique essai est une photo
de Stephen King.
Au même moment où Dans l'ombre de Stephen
King paraissait (puis disparaissait) en France, un magazine
amateur consacré à King était créé
au Québec. Fenêtre secrète sur Stephen
King [D5h] publiait son premier numéro en janvier
1995. Revue amateure fondée par Hugues Morin et publiée
quatre fois l'an, Fenêtre propose plusieurs rubriques à
son sommaire. On y retrouve aussi la version française
de Needful Kings International, par Tyson Blue, un des
collaborateurs de Castle Rock. Fenêtre secrète
a vu le jour à l'intérieur du milieu des publications
de science-fiction et de fantastique québécoises.
Voulant également servir de fenêtre à ce
milieu, la revue offre régulièrement des nouvelles
et de courts articles traitant de publications ou d'auteurs du
Québec.
Après l'arrêt de la publication de SKIN
aux États-Unis, c'est George Beahm, l'auteur du Stephen
King Companion [Da5], qui a pris la relève. Lors d'une
mise à jour de son livre, il a décidé de
ne plus inclure de documents bibliographiques, mais plutôt
de publier un magazine d'information sur King pour tenir constamment
les amateurs au courant. C'est ainsi qu'est né le journal
Phantasmagoria [D5i] au milieu de l'année 1995.
Ce journal est publié trois fois par année et donne
les dernières nouvelles concernant les écrits de
King (il est surtout axé sur les éditions de collection)
ainsi que des articles. Phantasmagoria est de facture
sobre et très professionnelle. Il se définit lui-même
comme un journal destiné au lecteur qui fait plus que
s'intéresser à l'oeuvre de King, mais qui désire
vraiment se procurer des pièces de collection très
rares. Le journal prévient les abonnés dès
qu'un éditeur annonce le lancement d'une édition
limitée ou signée par King. Outre Beahm, Phantasmagoria
compte sur la collaboration de spécialistes de l'oeuvre
de King tels le Dr Michael R. Collings ainsi que Stephen J. Spignesi.
Phantasmagoria propose aussi une sélection de pièces
disponibles à la vente.
Le phénomène des publications spécialisées
démontre à quel point l'auteur est populaire dans
plusieurs pays. Ainsi, après les États-Unis, l'Allemagne,
la France et le Canada, l'Italie a vu naître un magazine
consacré à King. Cleaver [D5j], fanzine
créé en 1995 par Dario Coccia et Adriano Milesi,
est publié en italien. Cleaver s'intéresse
particulièrement à la perception du phénomène
Stephen King à travers le monde. Le fanzine propose aussi
des rubriques d'informations et des articles. Cleaver
est associé à une autre publication italienne consacrée
à King, Il Giornale di Stephen King [D5k], journal
publié par Sperling & Kupfer, l'éditeur principal
des livres de King en Italie. Il Giornale propose quelques
articles et informations récentes sur King et les livres
à venir (ou venant de paraître).
Enfin, en 1996, The Betts Bookstore Newsletter [D5l]
voyait le jour, sur une initiative du libraire spécialisé
Stuart Tinker, de Bangor. Cette publication s'adresse aux amateurs
de King désirant acquérir des pièces de
collection ou des éditions plus rares des oeuvres de King.
Chaque numéro de The Betts Bookstore Newsletter
contient quelques nouvelles fraîches, mais est constitué,
pour l'essentiel, du catalogue des pièces disponibles
chez Betts.
Au printemps 1997, les responsables de la revue allemande
Horror News, Dirk Rensmann et Nicole Fischer, annonçaient
la fin de leur implication dans la revue. On ne sait pas pour
l'instant si un autre membre de KRAG prendra la relève.
Il existe certainement à travers le monde d'autres
publications spécialisées, surtout des publications
amateures, parfois l'oeuvre d'un petit groupe de fans. La difficulté,
avec ces publications, est souvent de réussir à
les découvrir afin d'établir des contacts. Par
contre, depuis la naissance de SKIN et des autres publications
qui ont suivi en Amérique et en Europe, il s'est créé
un noyau, une espèce de communauté d'amateurs de
King qui prend de plus en plus d'importance. Toutes ces publications
collaborent plus ou moins entre elles plutôt que de se
concurrencer. Le groupe de fans rejoint grandit d'autant plus
vite que des liens sont créés entre les publications
spécialisées. Il s'ajoute régulièrement
de nouveaux contacts, notamment en Russie, récemment,
avec un groupe d'internautes, les Skeemers.
Cette communauté internationale est maintenant suffisamment
importante pour pouvoir survivre et poursuivre ses activités
même si l'une des publications du groupe disparaît.
© 1997 Éditions
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